L’augmentation du capital peut prendre trois formes : un apport numéraire, un apport en nature, ou l’incorporation de réserves. L’apport en numéraire est la forme la plus classique. Elle consiste à lever des fonds. L’augmentation du capital peut également se faire en nature, par l’incorporation de biens corporels ou incorporels, au capital social. Enfin, il y a l’incorporation de réserves. Lorsqu’une société réalise des bénéfices, elle peut les redistribuer à ses actionnaires, sous forme de dividendes, ou bien les conserver à la société, sous forme de réserves appartenant aux capitaux propres de l’entreprise.
Concernant l’augmentation de capital des EURL, les formalités ont été simplifiées pour encourager le développement rapide de l’activité.
Le gérant-propriétaire d’une EURL, qui est l’associé unique, peut décider d’augmenter le capital de son entreprise. Cette augmentation peut s’effectuer sous trois formes, au même titre que pour les autres formes de société, soit en numéraire, en nature (bien immobilier, matériels, équipements, etc.), ou par l’incorporation de réserves. Dans ce dernier cas, l’associé unique renonce à ses droits pour renforcer le capital social de son entreprise.